To be black in France – The experience of Juliette P.

Depuis quelques semaines, les manifestations Black lives Matter, qui ont lieu partout aux Etats-Unis, ont un certain écho en France. Pourquoi ? Et bien pour les mêmes raisons qu’aux USA : être noir(e) – to be black in France – multiplie les risques d’être interpellé et arrêté par la police, de ne pas trouver de logement décent, de ne pas avoir accès aux « bonnes écoles », de ne pas obtenir de prêt bancaire, de ne pas trouver d’emploi stable, d’être pauvre, de tomber gravement malade…

Notre société française blanche, très policée et formatée se cache très souvent derrière un universalisme apparent : « nous sommes tous libres et égaux » pour ne pas prendre le problème à bras le corps. Si effectivement, nous sommes libres et égaux sur le papier et dans la loi, dans la réalité, la vie quotidienne, le sommes-nous vraiment ? Et bien, non ! Et nous le savons… Nous savons tous qu’il est plus difficile de s’en sortir au quotidien pour une personne de couleur que pour une personne blanche- to be black in France. Nous le savons tous mais nous nous taisons. Nous nous taisons parce que nous avons tous des problèmes à résoudre, nous nous sentons tous à un moment donné ou un autre dans des situations d’injustice, qui nous font penser à tort que chacun doit donc gérer et s’occuper de ses propres difficultés et qui nous font croire que nous pouvons fermer les yeux devant les injustices liées au faciès- to be black in France… Et bien le mouvement Black lives Matter nous demande justement de cesser de fermer les yeux, de regarder la réalité en face et d’être un tant soi peu honnête avec nous-mêmes : être blanc nous rend privilégié. Et nous devons à la fois accepter et regarder ce fait pour mieux le dénoncer.

Oui ! Mais où et comment ? Partout où nous sommes témoins d’injustices : dans notre environnement quotidien, sur nos lieux de travail, dans les écoles… De manière douce mais ferme. Ne plus fermer les yeux.

Voici un texte d’une jeune-femme française qui montre que même appartenir à une classe sociale élevée ne protège pas du racisme. Il a été diffusé le 10 juin 2020 sur le blog Témoignages du Huffington Post français.

Lisez-le, répondez au questionnaire de compréhension, puis observez adverbes et locutions prépositionnelles français.

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La photo de couverture est une capture d’écran tirée du site Métis en France