Parisian covered passageways : let’s visit Paris !
Parisian covered passageways ou en français, les passages couverts parisiens sont des vestiges d’une certaine époque, d’un Paris ancien… Laissés un peu à l’abandon pendant une certaine période, ils sont à nouveau réinvestis, entretenus, occupés !
Quelle est leur histoire ? Ont-ils un modèle architectural commun ? Où sont-ils situés ? Combien sont-ils ? Laissez-moi répondre à ces questions.
Le contexte historique.
Les premiers passages – the first Parisian covered passageways – sont apparus après la Révolution française de 1789.
La suppression des privilèges féodaux et la vente des biens du Clergé a favorisé le mouvement d’opérations immobilières : les notables et bourgeois – qui avaient de l’argent mais pas de titres – ont acheté des hôtels particuliers, des couvents, des terrains… et ont rénové, construit et changé l’urbanisme parisien selon leurs besoins, leurs modes de vie… Ces nouveaux propriétaires fonciers ont alors été amenés à construire des passages couverts pour faciliter leurs allers et venues dans une ville – Paris – où les rues étaient encore sans trottoirs et en terre battue, où les passants et les chevaux partageaient les mêmes allées, les mêmes espaces… Les passages leur permettaient alors de prendre des raccourcis pour aller d’un endroit à l’autre, de se promener, de flâner en se protégeant des intempéries, de l’inconfort des rues, de la saleté (pas de système d’égouts encore), de faire des emplettes (développement du petit commerce) d’aller au café, au restaurant, au cabaret (lieu de loisirs, de vitrine…) ; le mode de vie bourgeois s’est mis alors à investir la ville et se différencier du mode de vie de la Cour qui restait dans ses quartiers et ses châteaux.
Sachez que le premier passage couvert est parisien et que de nombreuses villes d’Europe ont copié cette initiative. Entre la fin du XVIIIème siècle et la moitié du XIXème siècle, près de 60 passages avaient été édifiés à Paris et près de 200 dans toute l’Europe.
À Paris, le début des grands travaux réalisés par Haussmann sous la commande de Napoléon III, à partir de 1852, a marqué la fin de la construction des passages couverts : les rues ont été pavées, les circulations agrandies, les trottoirs édifiés… il n’y avait donc plus de nécessité de construire ces passages. De plus, beaucoup de ces derniers se trouvant sur les endroits stratégiques du nouveau plan d’urbanisation de Haussmann, ont été détruits. Aujourd’hui, il n’en reste plus qu’une quinzaine.
Le modèle architectural.
Les premiers passages sont en bois (comme les galeries de bois du Palais Royal qui ont disparu depuis) mais très vite, la recherche d’un style architectural nouveau au XIXème siècle avec la construction des gares, des panoramas, des musées… a favorisé l’alliance du fer et du verre : les structures sont donc en général en métal et les toits en verre. De plus, les passages parisiens se caractérisent par des décors intérieurs très éclectiques : vous y retrouverez des décors renaissants, néo-classiques, pompéiens ou encore art-déco !
Situation géographique.
La quinzaine des passages – Parisian covered passageways – restants et ayant gardé leur fonction de passage commerçant sont tous regroupés sur la rive droite de Paris, c’est-à-dire au nord de la Seine, à l’exception d’un, le Passage Saint-André des arts, qui n’est pas couvert dans son intégralité, situé rive gauche dans le 6ème arrondissement de Paris.
Je vous laisse découvrir les photos et vidéo ci-dessus concernant les Parisian covered passageways : lisez, écoutez, observez et répondez au quiz culturel ci-dessous pour pratiquer votre français !
Voici 3 ballades à faire pour découvrir ces Parisian covered passageways. Belle ballade donc 😉 !
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